Résumé :
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Le But de cette recherche est d’évaluer les propriétés antioxydantes en utilisant les tests: DPPH, ABTS, CUPRAC, FRAP, chélation de fer et β-caroétene/acide linoléique, en plus de l’activité anti-cholinesterase, anti-inflammatoire et analgésique des extraits hydro-alcooliques et aqueux (EtOH, MeOH, EtAce, EtOAcet AQ) et les fractions d’Ephedranebrodensis.La toxicité de l’extrait (AQ) a été également évaluée.Signalant que pour la première fois la toxicité et les activités biologiques de l’extrait (AQ) ont été étudiées. Les résultats de l’analyse phytochimique quantitatives (dosage des composés phénoliques (CP), flavonoïdes totaux (FT) et tanins totaux (TT) ont montré que l’extrait et la fraction d'acétate d’éthyle (AE) sont les plus riche en CP et en FT avec des teneurs de (238.45 ± 1,50 et 269.669 ± 0.031μg EAG/mg d’extrait) et (21.13 ± 0.00 et 44.507 ± 0.003 μg EQ/mg d’extrait), respectivement, par contre les taux les plus élevés en tanins sont attribués à l’extrait MeOH et la fraction AE avec une teneur de89.07 ± 1.57 et 228.487 ± 1.362 μg EAT/mg d’extrait.L’analyse GC-MS des extraits sylilés a permis l’identification des alcaloïdes (éphedrine, pseudo-éphedrine et nor-éphedrine), des flavonols (catéchine et epigallocatéchine) et l’acide protocatichuique. L’analyse par HPLC-MS des extraits EtOH, MeOH, EtOAc, EtAce, et AQ a identifiée 22 composés phénoliques, dont cinq flavones glucoside, trois flavonols rutinoside, quatre flavonols glucoside, trois flavonols rhamnoside, un flavonol glucoronide, un flavone glucoronide, trois acides hydro-cinnamiques et deux acides phénoliques.Les résultats des activités biologiques in vitroont montré que les extraits EtOAcet EtAcesont les plus actifs dans la plupart des tests étudiés. Les résultats de l’activité enzymatique révèlent que la plupart des extraitsprésentent une meilleure inhibition qui peut aller jusqu'à 99% contre la butyrylcholinesterase (BchE) que l’acetylcholinesterase (AchE). Les extraits EtOH, EtAceet MeOH possèdent l’effet anti-inflammatoire in vitrole plus élevé avec un pourcentage d’inhibition qui varie de 56% à 82%. Par contre le traitement des souris par les extraits (400 mg/kg) a inhibé l’inflammation induite par l’huile de coton et la douleur induite par l’acide acétique avec des pourcentages d’inhibition respectifs (37.96% à 72.22%) et (50,29% à 74,26%).Pour la toxicité aiguë, les doses de 2000 et 5000 mg/kg de l’extrait (AQ) ont provoquées un changement du poids corporel des animaux et des légères lésions du foie et du rein à la dose de 5000 mg/kg ont également été observées, donc la dose létale (DL50) était supérieure à 5000 mg/kg.Dans la toxicité subaiguë, aucun changement dans les paramètres hématologiques n’a été observé chez les femelles, par contre une diminution des GB a été signalée chez les rats mâles, quelques changements dans le bilan lipidique et le taux d’ALAT chez les rats mâles à la dose de 1200 mg/kg. Enfin le traitement par l’extrait (AQ) à des doses de 300, 600 et 1200 mg/kg/jour pendant 90 jours pourrait provoquer des altérations de quelques paramètres hématologiques et biochimiques à la dose 1200 mg/kg. En conclusion, les extraits d’E. nebrodensis présentent des activités biologiques intéressantes. De plus l’extrait (AQ) n’est pas toxique (à court terme et à long terme) et à des doses répétés jusqu’à 600 mg/k
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