Résumé :
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Actuellement, l’aliment granule est l’un des facteurs contraignant le développement de l’élevage cunicole en Algérie. La plupart des matières premières qui composent l’aliment sont importées et reviennent excessivement chères. De ce fait, la valorisation des ressources disponibles localement, telle que les sous-produits agroindustriels s’avère une alternative intéressante. Les travaux de recherche réalisés dans notre thèse portent sur la possibilité d’une substitution partielle des sources alimentaires importées (les tourteaux de soja et luzerne déshydratée) et largement utilisées en alimentation du lapin en croissance par tourteaux d’amande d’abricot (TAAD) et la pulpe de tomate déshydratée (PTD) seul et combinés. L’incorporation des TAAD à des taux de 30 %, 40 % et 60 % en substitution aux tourteaux de soja n’a pas affectée les poids à 77 jours (p>0,05), ni les paramètres d’abattage et les caractéristiques des carcasses. Par contre, la teneur en protéines et en matière graisse de la viande du groupe 60% se sont nettement améliorée (22,5 vs 19,8% et 12 vs 10,1% respectivement). Le groupe 60% a vu une réduction de 38% sur le coût total de l’aliment et a réalisé une économie de 26,65DA pour chaque kg d’aliment consommé par lapin. La substitution de la luzerne par la PTD (30 %, 40 % et 60 %), a parmi d’obtenir des poids vifs finaux semblables. L’ensemble des paramètres d’abattage ont été similaire entre les groupes. Le poids du gras péri-rénal a été plus faible (31,7 g vs 13,3g) alors que le poids de tubes digestif pleine a été plus élève (323g vs 454g), le poids de découpe (râble, partie arrière) ont été amélioré ainsi que la composition chimique est nettement améliorés, le teneur en protéines de la viande du groupe 60% (20,9vs 23,47%). Le groupe 60% à enregistré moins .0% sur le coût total de l’aliment et économise 9,1DA pour chaque kg d’aliment consommé par lapin. L’association TAAD et PTD a permis d’améliorer l’ensemble des performances zootechniques, des paramètres d’abattage, les caractéristiques des carcasses et la composition chimique de la viande, le teneur en protéines de la viande du groupe 60 % (23,55 vs 2.,37%). Ce dernier a vu une réduction de .0% sur le coût total de l’aliment et réalise une économie de 9,1DA pour chaque kg d’aliment consommé par lapin. Les TAAD et les PTD, sous-produits de la transformation, ont donné des résultats satisfaisants en engraissement des lapins et il serait plus perspicace d’augmenter les taux d’incorporation pour en apprécier le seuil optimal.
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