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Résumé :
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Ce travail s'intéresse à la valorisation de la plante aromatique médicinale poussant à l'état spontané dans Algérie Matricaria pubescens récoltée sur 14 stations différentes,par leur évaluation de la composition et des activités biologiques des HEs extraites des parties aériennes fleuries.Les huiles ont été analysées par CG et CG/SM, où un total de34composés a été identifié,représentant de 99,22%±0,891 du contenu total de l'huile.Nos 14 huiles différaient considérablement de par leur composition.Ces HEs sont caractérisées par la prédominance des monoterpènes hydrocarbonés(83,75%)et des sesquiterpènes hydrocarbonés(11,46 %).Les principaux constituants de l’huile sont β-cimene(Z)(47,41 ± 13,67%),α-pinene(19 ± 7.36%),β-bulnesene(4,96 ± 10,6%),ocimene-allo (4,46 ± 1,3%),1-phenyl-penta-2,4-diyne(4,06 ± 5,7%),limonène(3,84±1,8%),caryophyllene oxide(2.36 ± 3.6%)etγ-bisabolene-E(2,08 ± 4.3%).Les résultats de l’analyse de la composition chimique indiquent 04 chimotypes:chémotype de α-bulnesene,chimotype riche en Caryophyllene oxide,un chemotype de 1-phenyl-penta-2,4-diyne et chémotype Ocimene allo.La deuxième partie consiste en l’étude anti microbienne et de l’activité antioxydante des huiles essentielles.Le pouvoir antimicrobien des huiles essentielles est étudié par la méthode de disque et de la microdilution en milieu liquide,sur des huit souches bactériennes de références et une levure.En outre,L’activité antioxydante est évaluée par la méthode de la réduction du radical DPPH.Nos 14 HEs ont présenté de bonnes activités antimicrobiennes envers la plupart des souches pathogènes testées des bactéries, et la levure à des valeurs de concentration minimale inhibitrice (CMI) allant de 0,093 à 3 mg/mL.Les HEs de M.pubescens ont présentés une forte activité inhibitrice vis-à -vis les souches Protus mirabilis ATCC35659 et Staphylococccus aureus ATCC25923 avec une CMI de l’ordre de(0,375 à 0,05 mg/ml).Les résultats ont montré que les huiles essentielles de M.pubescens sont dotées d'un pouvoir antioxydant moyennement faible que celui de l’acide ascorpique.
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