Résumé :
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L’interaction plantes-PGPR est fortement affectée par les stress biotiques et abiotiques tels que les phytopathogènes, le déséquilibre nutritionnel et la salinité élevée. Dans ce travail, 70 isolats bactériens diazotrophes ont fait l’objet d’une sélection hiérarchique selon leur capacité à produire des métabolites d’intérêt agricole. Après identification des isolats sélectionnés, l’effet des extraits issus des raquettes de Opuntia ficus-indica (OFI), Ulva lactuca (UL) et Enteromorpha intestinalis (EI) sur l’halotolérance bactérienne a été étudié. L’effet combiné des extraits et des isolats sélectionnés sur la germination des graines de blé dur et sur la germination et la croissance de la tomate sous stress salin a été également étudié. Enfin, un isolat bactérien (RhiNA) a été identifié, évalué pour son antagonisme vis-à -vis de Aspergillus flavus, A. niger, Botrytis cinerea et Mucor sp. et testé pour son efficacité comme agent de biocontrôle de la pourriture grise due à B. cinerea sur fruits de pomme. Les isolats sélectionnés (BEA4, BEC9, BOA4 et SEB9), respectivement identifiés comme (Flavobacterium johnsoniae, Pseudomonas putida, Achromobacter xylosoxidans et Azotobacter chroococcum), sont des fixateurs d’azote, ayant la capacité de produire une large gamme d’enzymes lytiques, de l’acide indole acétique (BEA4 : 76,3 ; BEC9 : 25,7 ; BOA4 : 47,4 et SEB9 ; 32,2 μg/mL), des sidérophores et sont capables de solubiliser le phosphate tricalcique. A 300 mM NaCl, la souche BEA4 et l’extrait OFI ont restauré le taux de germination de blé dur de 2,8 (témoin) à 25 et 39% respectivement, alors que l’association BEA4-OFI l’a restauré à 56%. A 150 mM NaCl et après un mois de croissance, la taille des plantules de tomate n’a été amélioré ni en présence de la souche BEC9 ni de l’extrait UL. Cependant, leur association l’a significativement restauré de 0,038 à 0.077 g/plante. La concentration de proline dans les plantules de tomate stressées a augmenté de 11,5 (témoin) à 24,8 et 32.05 μg/mL en présence de la souche BOA4 et de l’association BOA4-EI respectivement. La souche RhiNA, identifiée comme Pseudomonas protegens, a permet de réduire la superficie de la zone pourrie des pommes infectées par B. cinerea de 530 (témoin) à 173 mm2. L’ensemble des souches sélectionnées ainsi que les trois extraits OFI, UL, et EI constituent un bon support de perspectives pour une meilleure agriculture écolo
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