Résumé :
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Cette étude a été conçue pour détecter une éventuelle contamination parasitaire dans les sols, ainsi que dans les légumes crus commercialisés dans la région de Sétif. Au total, 120 échantillons de légumes frais composés de laitue, de coriandre, de tomate et de carotte ont été achetés sur deux marchés, celui de Sétif et celui de Ain Azel, de février à mai 2024. De plus, 90 échantillons de sols prélevés de différents sites ont été analysés. Les échantillons ont été examinés au microscope et à l'aide de techniques parasitologiques standardisées pour les protozoaires et les vers helminthes. La prévalence globale de la contamination parasitaire était de 13,33 % (16/120) pour les légumes et de 27,78 % (25/90) pour le sol. Une prévalence plus élevée a été signalée à Sétif (légume : 16,67 % ; sol : 33,33 %) par rapport à Ain Azel (légume : 10,00 % ; sol : 22,22 %). Le parasite le plus prédominant chez les légumes était Entamoeba spp. avec une fréquence de 47,62 %, suivie par Strongyloides spp. (28,57 %), Giardia sp. (9,52 %), Ascaris sp. (9,52 %), et Chilomastix sp. (4,76 %). Entamoeba spp., était également l'espèce la plus fréquente dans les légumes des deux marchés sélectionnés. Le légume le plus contaminé était la laitue (13,33 %), suivie de coriandre (6,67 %), de tomate (3,33 %), et de carotte (3,33 %). Ce légume s'est révélé plus infecté au niveau des deux marchés sélectionnés. Concernant le sol, trois espèces de parasites ont été identifiés, représentées par Ascaris sp. (78 %), Strongyloides spp. (19 %) et Toxocara spp. (3 %). Ascaris sp. s'est révélé l'espèce la plus fréquente dans les deux régions d'étude. La prévalence de la contamination parasitaire s'est avérée différente selon l'origine du sol, avec une prévalence élevée de celle-ci dans les champs agricoles (70 %) où une prédominance d'Ascaris sp. a également été signalée. Cette étude a indiqué une prévalence généralement modérée de contamination parasitaire chez les légumes et les échantillons de sol analysés. Enfin, les légumes frais contaminés présents sur certains marchés peuvent jouer un rôle important dans la transmission des infections parasitaires intestinales aux humains, et le sol que les agriculteurs utilisent pour cultiver des légumes peut être une cause de légumes contaminés et donc d'infections parasitaires chez les humains.
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