Résumé :
|
Cette recherche a pour but d’étudier la relation et son évolution entre la pollution de l'eau et le parasitisme chez les cyprinidés, en examinant l'état physico-chimique et bactériologique de l'eau du barrage d'Aïn Zada au printemps 2024, et en détectant les parasites des poissons cyprinidés. , en particulier l'espèce Carassius gibelio qui vit dans le même barrage, par l'inspection des téguments externes, des branchies externes, de la vessie natatoire et du tube digestif. L'inventaire a révélé la présence de 8 299 parasites de 16 genres : Ichtyophthirius spp, Myxobolus spp, Techamoeba spp, Trichodina spp, Chilodonella spp, Gyrodactylus spp, Raphidascaris spp, Amphileptus spp, Acanthogyrus spp, Lernea spp, Khawia spp, Argulus spp, Ergasilus spp, Margaritifera spp, Ligula spp, Bothriocephalus spp and Trematodes. On a noté la prédominance des parasites infectant le tégument, caractérisés par les genres Ichtyophtirius spp et Lernaea spp, dont la prévalence atteint respectivement 88% et 52%. Les parasites étaient généralement répandus dans toute l’aire de répartition des poissons d’eau douce, mais affectaient principalement les jeunes, les mâles et les poissons de taille et de poids moyens. Selon les résultats des analyses physico-chimiques et bactériologiques, les métaux lourds représentent les principaux polluants de l'eau du barrage, ainsi le faible pH de l'eau, qui a un impact significatif, directement ou indirectement, sur le nombre total de parasites des poissons cyprinidés, en plus du groupe des bactéries de coliformes fécales, qui ont également eu un impact très important.
|