Résumé :
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L'Algérie est un pays de contrastes, et l'une de ses régions est Sétif, située au Nord-Est de l'Algérie, se caractérise par une biodiversité végétale riche, favorisée par une diversité climatique et géographique. De nombreuses plantes médicinales y sont recensées, utilisées depuis des siècles par la population locale pour traiter divers maux. Parmi les espèces les plus connues : Thymus vulgaris (thym), Rosmarinus officinalis (romarin), Artemisia herba-alba (armoise blanche), Nigella sativa (nigelle), Mentha pulegium (menthe pouliot) et autres. Les études ethnobotaniques ont permis d’identifier une centaine d’espèces médicinales, utilisées principalement pour leurs propriétés digestives, antiseptiques, antispasmodiques, et anti-inflammatoires. La transmission du savoir se fait généralement de façon orale, souvent entre générations. La pharmacotoxicologie des plantes médicinales bien que les plantes médicinales soient souvent perçues comme naturelles et donc sans danger, certaines peuvent être toxiques si elles sont mal utilisées (dose, mode de préparation, interactions). La pharmacotoxicologie étudie les effets bénéfiques mais aussi les risques liés à l’utilisation de ces plantes. Quelques points clés la toxicité aiguë ou chronique de certaines espèces, par exemple, Atropa belladonna ou Peganum harmala contiennent des alcaloïdes puissants. Ainsi que les risques d’interactions avec des médicaments conventionnels. Et aussi l’importance de la standardisation des extraits végétaux pour garantir sécurité et efficacité. La nécessité de tests pharmacologiques et toxicologiques pour confirmer les effets allégués et détecter d'éventuels effets secondaires. Concernant l’usage traditionnel des plantes médicinales des plantes médicinales en Algérie, notamment à Sétif, repose sur un savoir empirique ancien, enraciné dans les pratiques culturelles et religieuses. Les plantes sont utilisées en plusieurs méthodes de préparation tels que l’infusion, décoction, ou cataplasme et pour des affections courantes comme les maux de tête, troubles digestifs, rhumes, douleurs articulaires. En conclusion, l’organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît l’importance de ce patrimoine dans le domaine de la santé primaire, tout en soulignant la nécessité d’un encadrement scientifique pour éviter les usages abusifs ou dangereux.
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