Titre : | Le cancer du col de l’uterus : coinfection par le papillomavirus humain et par l'epstein-barr virus |
Auteurs : | Abdelhalim Khenchouche, Auteur ; Abdelmadjid Bouguermouh, Directeur de thèse |
Type de document : | document électronique |
Editeur : | Sétif : Université Ferhat Abbas faculté des sciences de la nature et de la vie département Microbiologie, 2014 |
ISBN/ISSN/EAN : | E-TH/1479 |
Format : | 1 vol. (XIX-145 f.) / ill. |
Note générale : | Bibliogr. |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Bien que la persistance du papillomavirus humain (HPV) au niveau du col utérin soit un phénomène nécessaire à la carcinogenèse et au pronostic du cancer du col utérin, la nécessité d’un cofacteur l’est tout autant. L’impact d’une coïnfection par l’HPV à haut risque (HPV-HR) et Virus d’Epstein-Barr (EBV) n’est pas encore clair. Cinquante-huit cas de carcinomes épidermoïdes du col de l’utérus choisis au hasard, 14 cas de cols normaux, 21 patientes ayant des lésions de haut grade (CIN -2/3) et 16 cas de lésions de bas grade (CIN-1) ont été examinés pour détecter les infections à EBV et à HPV. La recherche des séquences spécifiques des HR-HPV a été réalisée par PCR en utilisant des amorces consensus de Manos (MY09/11) et par hybridation en phase liquide (Digene Hybrid Capturer 2). L’EBV a été révélé par PCR à travers l’amplification d’une séquence spécifique de 660 pb (le gène BALF1 entier). L’étude de l’expression de l’EBV a été faite sur les biopsies cervicales en recherchant les ARNm de LMP-1 par RT-PCR et la détection des protéines BARF-1 par Western Blot. Pour localiser les antigènes de l’EBV dans les tissus cervicaux la technique d’immunohistochimie (IHC) en utilisant des anticorps monoclonaux spécifiques aux protéines, LMP-1 et EBNA-1 a été employée. Les HPV ont été également visualisés par cette dernière technique (IHC). Les résultats obtenus montrent une prévalence des HR-HPV chez les patientes atteintes de cancers de 88%. La prévalence est de 75% dans le cas des lésions de bas grade et de 95% dans les lésions précancéreuses de haut grade. Comparativement, seulement 14% des cas témoins (cols normaux) étaient HPV-positifs. D’autre part, 69%, 12,5%, 38,1%, et 14% des cas étaient EBV-positifs dans les cas respectifs des cancers cervicaux, des lésions de bas grade, des lésions précancé- reuses de haut grade et des cols normaux. Les cas de coïnfection (HR-HPV et EBV) ont été révélés beaucoup plus dans les carcinome épidermoïde (67%) par rapport aux autres lésions ou par rapport aux témoins. Ces cas de cancers cervicaux ont en plus montré 27% et 29% d’expression des oncogènes de l’EBV, BARF-1 et LMP-1 respectivement. Le taux élevé de coïnfection (HPV-EBV) dans les cancers étudiés permet d’envisager l’hypothèse d’un rôle éventuellement facilitant de l’EBV qui serait incriminé dans le processus tumoral du col utérin. Si cela était vrai, cette coïnfection devrait être prise en compte pour indiquer un mauvais pronostic dans le développement de ce type de cancer. Le mode d’action de l’EBV dans ce cas doit être approfondi. |
En ligne : | http://dspace.univ-setif.dz:8888/jspui/bitstream/123456789/1096/1/THESE%20A%20KHENCHOUCHE.pdf |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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E-TH/1479 | Thèse | Bibliothèque centrale | Disponible |
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