Titre : | Connaissance et diagnostic de la filière lait à sétif |
Auteurs : | Walida Riahi ; Khaled Abbas, Directeur de thèse |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Sétif : Université ferhat abbas faculté des sciences département d'agronomie, 2008 |
ISBN/ISSN/EAN : | TS4/7485 |
Format : | 1 vol. (122 f.) / ill. |
Note générale : | Bibliogr. Annexes. |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Sur Uun marché intérieur chroniquement en déficte *approvisionnement en lait et produits laitiers,l’Algérie doit importer environ 60% de ses besoins. Ces importations affectent négativement le fonctionnement de toute la filière locale. A travers ce travail, nous avons dressé un diagnostic de la filière laitière dans la région semi-aride de sétif. Le but étant de définir la diversité des acteurs, leurs logiques et leurs stratégies. A cet effet, une série d’enquêtes chez les différents opérateurs dela filière a été réalisée. Les données recueillies ont été exploitées et analysées selon des méthodes d’analyse statistique multidimensionnelle. Sur le plan de la production laitière, les résultats de la typologie, portant sur 50 exploitations pratiquant l’élevage bovin, permettent de distinguer quatre types de systèmes d’élevage, selon l’orientations productive. Une tendance de spécialisation laitière a été observée dans deux groupes d’élevage ;le premier concerne de grands troupeaux laitiers « G1 » (14 VL±15.67) conduits pratiquement en extensif (les cultures fourragères dépassent légèrement 2Ha/exploitation en moyenne,et une consommation modérée en concentré soit 1276.75±603 Kg/ Vl/an). Le deuxième correspond à des troupeaux laitiers de petite taille « G4 » conduits intensivement (recours à l’irrigation, exploitation de divers espèces fourragères, et forte consommation du concentré). A l’inverse, les deux autres groupes « G2 et G3 » s’éloignent de l’orientation laitière. En effet, la concurrence d’autres spéculations, valorisant mieux les superficies irriguées, freine l’intensification et la spécialisation laitière de ces systèmes d’élevage dans la production laitière. Le troupeau bovin a, donc, une double finalité : le lait et la viande. Cette double spécialisation est justifiée par une fragilité des exploitations agricoles. L’élevage bovin joue un rôle important dans la trésorerie et comme élément complémentaire de valorisation des ressources végétales mais toujours d’une manière extensive. Les difficultés rencontrées au niveau de la production ne sont pas les seules ; les incertitudes de l’approvisionnement du marché associées à la saisonnalité de la production et de la qualité des produits (pertes post collecte) constituent un enjeu important pour le développement de la filière. Ces incertitudes renchérissent les dysfonctionnements de l’aval de la filière, notamment, les secteurs de collecte et de transformation. En effet, le lait local ne parvient aux usines laitières ni en quantité (15% seulement de la production à la ferme), ni en qualité suffisantes (refus fréquents) d’où l’attractivité de la filière de transformation de poudre de lait importée. Nos résultas ont ainsi, souligné le rôle primordial des circuits informels dans l’approvisionnement du marché urbain du lait local dans la région de Sétif. Ces circuits sont empruntés par environ 70% des quantités produites par les élevages enquêtés, et dont les principales sources sont le colportage et les produits de qualité moyenne ou mauvaise refusés par les industriels. L’étude a, également, révélé la place importante des accords mutuels réciproques et le système de prix comme mécanismes de coordination des échanges entre les acteurs de la filière. Ce qui constitue une source de souplesse. Toutefois, cela constitue aussi une fragilité de la structure globale de la filière. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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TS4/7485 | Thèse | Bibliothèque centrale | Disponible |
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