Titre : | Surveillance sismique de la région de constantine par réseaux GPS et sismologique |
Auteurs : | Issam Abacha ; Abdelkarim-Yelles Chaouche, Directeur de thèse |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Sétif : Université Ferhat Abbas faculté des sciences département de physique, 2009 |
ISBN/ISSN/EAN : | TS4/7821 |
Format : | 1 vol. (105 f.) / ill. en coul. |
Note générale : | Tableaux |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
La Région de Constantine comme toutes les régions de l’Atlas Tellien s’expose à un des risques majors, c’est le risque sismique, dû à la déformation tectonique causé par la convergence entre les deux plaques Africaine et Eurasienne. La plupart des séismes enregistrés dans cette région sont liés à l’activité de la faille d’Ain Smara, citons le séisme de 25 Octobre 1985. Afin de suivre les mouvements et la déformation de cette faille et pour comprendre son cinématique, un réseau GPS de 19 stations ont été installées autour d’elle (c’est le premier volet de ce mémoire). Ce travaille est réalisé seulement durant la première campagne de mesure qui s’est déroulée pendant 10 jours du 14 au 24 Janvier 2008. Chaque station composée d’un récepteur (Leica GRX 1200 pro) adjoint d’antenne (Chockring AT504 ou MOBILE AX1202), une batterie permet de faire face aux coupures d’électricité. Les stations ont été observées pendant 4 à 5 jours avec une session de 24 heures à une cadence de 30 secondes et un angle de coupure des observations de 15º. Pour la station permanente d’Ain Smara on prend 10 jours d’observation. Le logiciel Ashtech Solution est le programme utilisé dans le cadre de ce mémoire pour le traitement des données qui donne des résultats de l’ordre du 1 à 1,5 cm de précision. Ces données seront très utiles dans l’avenir lorsqu’en fait d’autres mesures chaque 6 à 8 mois, mais il faudra retraiter par des logiciels scientifiques comme GAMIT et Il est demandé de prendre en considération les paramètres (les éphémérides,…) éliminant les erreurs sur le positionnent. Ainsi que cette première mesure des positions, est importante en cas de secousse significative pour la mesure des déformations cosismiques. Lors du travaille de GPS, une activité sismique a frappé le 30 Novembre 2007 la région de Ain Kerma Nord-Ouest de la ville de Ain Smara (c’est le deuxième volet de ce mémoire). Cette activité est considérée comme une activité sismique induite provoquée par l’infiltration des eaux dans les failles (microfailles) qui se trouvent dans Djebel el Akhal. Ces eaux pompées du barrage principal de Beni-Haroun de la région de Grarem vers le barrage secours de Oued Athmania pour alimenter la ville de Constantine et sa région en eau potable. Afin de suivre l’activité immédiate des évènements sismiques, un réseau sismologique temporaire constitué de 8 stations sismologiques portables courtes périodes a été installé autour de cette activité. Le dépouillement des données a été effectué pour la période allant du 04/12/2007 au 13/12/2007 pour les 8 stations du réseau portable et 5 stations Large Bande du réseau ADSN. Environs 1277 événements ont été exploités sur 10 jours d’enregistrement. Nous n’avions pris en considération que les évènements enregistrés par 3 stations ou plus. Finalement, nous avons obtenu 346 évènements. Le traitement se fait à l’aide du programme Hypo71 pour un modèle de 4 couches ayant des vitesses varient entre 4,5 et 8 km/s et des profondeurs allant de 0 à 30km. Après l’exécution du programme, on fait un tri selon les conditions suivantes: RMS ≤ 0,5 ; ERH ≤ 2,00km et ERZ ≤ 3,00km. En finalité, nous avons obtenir que 110 événements répondant à ces critères. L’étude de ces événements montre que cette activité est locale sur un périmètre de 7 km, se montre sur le nombre important des évènements de faible magnitude. La distribution des évènements montre que plusieurs segments de failles qui ont joué en même temps, et que la plus part sont produits avec des profondeurs inférieurs à 7km, c’est une crise superficielle. Les mécanismes aux foyers de cette crise ont montré que l’injection d’eau a entrainé des effondrements de blocs repris par les failles délimitant ces blocs, Ces effondrements se sont matérialisés par le rejet de failles normales. Cependant à travers l’analyse sismologique, une faille de direction prépondérante N120 aurait rejoué entrainant le déplacement en cascade des autres petites failles.Cette étude montre que des crises sismiques peuvent être générées par l’activité humaine. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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TS4/7821 | Thèse | Bibliothèque centrale | Disponible |
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