Titre : | Impact du phénomène d’échange & d’interaction en architecture |
Auteurs : | Noureddine Mahdadi, Auteur ; Abdelmalek Tachrift, Directeur de thèse |
Type de document : | document électronique |
Editeur : | Sétif : Université Ferhat Abbas faculté d’architecture et des Sciences de la terre département d’architecture, 2019 |
ISBN/ISSN/EAN : | E-TH/1671 |
Format : | 1 vol. (IX-154 f.) |
Note générale : | Bibliogr. Annexes |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
C’est à Sétif que nous allons tout d’abord nous placer, en esprit et en intention, pour nous adresser à vous. Un lieu assez proche du centre de nos préoccupations1, lieu qui a déjà servi notre réflexion sur le processus de constitution de la ville coloniale et Algérienne qui est le Sétif actuel. La problématique dans cette de thèse se présente sous deux formes complémentaires : une première interrogation plus générale en lien avec les processus-procédure de constitution du « projet colonial »2, dont une majeure partie se réfèrera aux lois, corps techniques et institutions ; pour la plupart ont été créés pour être expérimentés en Algérie en tant que colonie de peuplement. Une seconde interrogation conséquente de la première et spécifique aux terrains choisis, viendra comme illustration pour comprendre les enjeux et leurs impacts sur un espace qu’on a appelé un « déjà-là ». La démarche et le corpus exposés dans cette livraison mettent l’accent sur la particularité de ce travail largement fondé, et essentiellement basé sur la recherche et la documentation archivistiques inédites. Nous allons donc affiner les chronologies, en accordant une attention accrue à ceux qui furent les principaux médiateurs. Ainsi de nouveaux objets pourront être dégagés, tels : les voyages et les missions (d’architectes, d’archéologues, d’artistes-peintres,d’ingénieurs civils et militaires, etc.), qui devraient nous permettre de mieux cerner ce phénomène3. Notre but n’est pas de restituer la passé, mais sa réappropriation à partir des intégrations du présent, (…) « c’est à partir des questions du présent que l’enquête de l’historien s’élabore »4. La mise en oeuvre de ce savoir-faire colonial peut être appréhendé comme une expérience violente dans sa forme et rationnelle dans sa réalisation, et son interprétation peut-être très utile pour mieux comprendre les phénomènes d’exclusion et de dissociation qui minent aujourd’hui les approches des projets des villes algériennes. Cette oeuvre à la fois architecturale, urbanistique et artistique, que nous appelons (le projet colonial) est une révélation, car bien au-delà des explications savantes que nous aurons à fournir en tant que chercheur, tous ces bâtiments, toutes ces réalisations gardent un puissant pouvoir d’évocation en symbiose avec une culture locale, qui est « la nôtre ». Cette livraison montre toute la complexité, sans doute par les questions novatrices, qu’elle ouvre, les terrains défrichés, et les sources évoquées. En revanche, elle nous offre de précieux jalons qui invitent à poursuivre la réflexion à d’autres sujets dans d’autres domaines5. |
En ligne : | http://dspace.univ-setif.dz:8888/jspui/bitstream/123456789/3398/1/Th%c3%a8se%20Mahdadi%20N%20archi%202019.pdf |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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E-TH/1671 | Thèse | Bibliothèque centrale | Disponible |
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