Titre : | Qu'est-ce qu'une société internationale juste ? : le droit international entre développement et reconnaissance |
Auteurs : | Emmanuelle Jouannet |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Ed. Pédone, 2011 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-233-00630-1 |
Format : | 1 vol. (306 p.) / 24 cm |
Langues originales: | |
Index. décimale : | 341.01 (Philosophie et théorie du droit international) |
Catégories : | |
Mots-clés: | Droit international |
Résumé : |
Cette Journée d’étude (programme ici) marque la continuation du cycle de conférences organisées depuis le début de l’année universitaire autour de thématiques touchant au cosmopolitisme juridique et à ses applications en droit international contemporain. Il s’agit ici de soumettre à la discussion l’idée formulée par Emmanuelle Jouannet dans son dernier livre, selon laquelle une nouvelle branche du droit international serait en voie d’émergence: un droit de la «reconnaissance» qui viserait à répondre à un certain nombre de revendications formulées dans le cadre d’une «société postcoloniale et post-guerre froide». Avec le droit relatif au développement, le droit de la reconnaissance constituerait une tentative d’instaurer les premiers jalons de ce que pourrait être «une société internationale plus juste qui soit à la fois équitable (réponse aux injustices socio-économiques) et décente (réponse aux injustices culturelles)». Cette Proposition est, semble-t-il, à rapprocher de celles formulées par certains tenants du cosmopolitisme juridique, qui réfléchissent à la fois sur les conditions de possibilité d’une justice sociale à l’échelle globale, mais aussi à la question toujours problématique de la relation entre le particulier et l’universel au sein de la société internationale. En même temps, en s’appuyant sur la notion de «reconnaissance», Emmanuelle Jouannet esquisse une théorie qui paraît, prima facie, se réclamer davantage d’une certaine dialectique hégelienne, mise en valeur par Axel Honneth, que d’une démarche kantienne telle qu’actualisée par Jürgen Habermas. Cela pose la question de savoir dans quelle mesure la notion de «droit international de la reconnaissance» peut d’une quelconque manière venir s’intégrer dans le cadre d’une «théorie démocratique du droit international» ou si, au contraire, relevant d’un autre paradigme philosophique, elle doit être écartée au profit d’autres problématisations de la question de la justice à l’échelle globale. |
Côte titre : |
D8/20780-20781 |
Exemplaires (2)
Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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D8/20780 | Livre | Bibliothèque centrale | Disponible |
D8/20781 | Livre | Bibliothèque centrale | Disponible |
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