Titre : | Mémoires de combat |
Auteurs : | Abdelhafid Amokrane El Hassani |
Type de document : | texte imprimé |
Mention d'édition : | 2e éd |
Editeur : | Alger : Dar el Ouma, 2010 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-9961-67-055-8 |
Format : | 1 vol. (192 p.) / ill., couv. ill. en coul. / 23 cm |
Langues originales: | |
Index. décimale : | 965 (Histoire de l'Algérie) |
Catégories : | |
Mots-clés: | Révolution algérienne Autobiographie |
Résumé : |
On a toujours besoin de relire l’histoire pour ne plus être condamner à revivre les erreurs du passé. Les écrits d’Abdelhafid Amokrane nous replongent dans les méandres de la guerre d’Algérie. Abdelhafid Amokrane El-Hessian est né dans la daïra de Béni-Ourtilane, située dans la Wilaya de Sétif. Il fait sa scolarité dans sa région, où il faillit être martyr lors des événements du 8 Mai 1945. Militant du mouvement national, depuis la création en 1944 des A.M.L et membre d'une cellule clandestine du C.R.U.A, en Mai 1954, avec le martyr Amirouche. Il rejoint la lutte de libération dès son déclenchement, en qualité de commissaire politique. Puis élevé au rang d'officier, après le congrès de la Soummam, assiste le Colonel Amirouche au niveau de la Wilaya III. L’ancien moudjahid entreprend diverses missions, à l'intérieur et à l'extérieur de la dite Wilaya, plus particulièrement dans la Wilaya des Aurès-Nememcha en 1959. Au lendemain de l'indépendance il assume plusieurs responsabilités politiques et administratives, au niveau national. Entre autres : membre fondateur, en 1990, de la Fondation du 8 Mai 1945 avec le militant Bachir Boumaza et ministre des Affaires Religieuses (1993-1994). Son livre Mémoires de combat est, par son aspect autobiographique, et l'aspect politique de l'auteur, une contribution importante à l'écriture de l'histoire. Son livre est une œuvre d'un militant et d'un moudjahid qui occupa différents postes de responsabilité, au cours de la révolution armée et eut à connaître les événements les plus marquants de son histoire, entre autres le congrès de la Soummam (depuis sa préparation jusqu'au couronnement de ses assises). C’est un texte fort intéressant qui nous livre des réalités historiques, souvent, méconnus du grand public. Tout en restituant brièvement, ses souvenirs, à l'aide de documents, de photos, développa avec plus de détails certains événements d'importance majeure qui ont jalonné son parcours politique, avant et après la révolution, ainsi que les responsabilités dont il a été investi, au lendemain de l'indépendance de l'Algérie. Mémoires de combat se veut donc une contribution modeste, mais vivante à l'écriture de certains faits marquants de notre révolution. "C'est au mois de Mai 1956 que Si Amirouche nous a laissé comprendre qu'un événement majeur allait se produire. Nous nous sommes déplacés vers la Kalaâ des Béni-Abbés pour tenir une réunion importante en vue de préparer les moyens matériels d'abord, et ensuite sonder l'esprit de sa population pour décider de se réunir en congrès à côté de la grande mosquée et la tombe du héros de l'insurrection de 1871, El-Hadj Mohamed El-Mokrani, dont la famille des Ouled-Mokrane avait fait de cette Kalaâ leur première capitale de "l'Imara" au quinzième siècle, avant de la transférer à Medjana", écrit l’autodidacte à propos de la préparation du congrès de la Soummam. L’auteur parle aussi de certains faits dont on ne parle pas assez. C’est le cas de la tentative de création de la radio-secrète au P.C de la Wilaya III : "C'est au mois d'Août, le 20, de cette année 58, pleine d'événements et de stratégies, que nous avons essayé, Si Amirouche et moi-même, de créer une radio secrète et libre avec le poste émetteur de la Wilaya ; GRC9, pour contrer la propagande du 5° Bureau français", la paix des braves "l'émancipation et la fraternité entre algériens et leurs bourreaux français, lancées après la mascarades du Forum du 13 Mai 1958. Les premières émissions furent entendues et écoutées sur un rayon de 60 à 80 km. Si Amirouche avait décidé de me confier cette radio et émettre dans les trois langues : arabe, kabyle et française, à raison d'un quart d'heure pour chaque langue avec indicatif musical et "nachids" patriotiques, dans une émission appelée: La voix de l'Algérie combattante, au coeur de l'Algérie", raconte l’ex ministre. Ces dernières années beaucoup de personnalités connues ont publié leurs mémoires. Une pratique fréquente dans les pays occidentaux et une expérience relativement récente chez nous. L’écriture de l’histoire d’Algérie mérite plus d’intérêt et le devoir de mémoire interpelle toutes les personnes qui peuvent apporter leur contribution à cette noble initiative. |
Côte titre : | L8/26643-26650 |
Exemplaires (8)
Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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L8/26643 | Livre | Bibliothèque centrale | Disponible |
L8/26644 | Livre | Bibliothèque centrale | Disponible |
L8/26645 | Livre | Univ. Sétif 2 | Transféré Exclu du prêt |
L8/26646 | Livre | Univ. Sétif 2 | Transféré Exclu du prêt |
L8/26647 | Livre | Univ. Sétif 2 | Transféré Exclu du prêt |
L8/26648 | Livre | Univ. Sétif 2 | Transféré Exclu du prêt |
L8/26649 | Livre | Univ. Sétif 2 | Transféré Exclu du prêt |
L8/26650 | Livre | Univ. Sétif 2 | Transféré Exclu du prêt |
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