Titre : | Bilinguisme d'écriture et auto-traduction |
Auteurs : | Michaël Oustinoff, Auteur ; Julien Green, Auteur ; Samuel Beckett, Auteur ; Vladimir Nabokov, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : L'Harmattan, 2001 |
Collection : | Collection critiques littéraires |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7475-0069-2 |
Format : | 1 vol. (294 p.) / couv. ill. / 22 cm |
Note générale : | Bibliogr. |
Langues originales: | |
Index. décimale : | 418.02 (Traduction (interprétation)) |
Catégories : |
Ouvrages > Littérature - langues > Langues (langage, linguistique) |
Mots-clés: | Green, Julien (1900-1998) : Contribution à la traduction Beckett , Samuel ( 1906-1989) : Contribution à la traduction Nabokov, Vladimir (1899-1977) : Contribution à la traduction |
Résumé : |
Reste-t-on soi-même en changeant de langue ? Question souvent posée, que l'on doit, dans le cas des écrivains, étendre non seulement au style, mais également à la problématique du bilinguisme d'écriture, qui prend parfois une ampleur prépondérante dans l'œuvre d'un auteur, comme pour Beckett de l'anglais au français ou Nabokov du russe à l'anglais. L'auto-traduction joue alors un rôle crucial qui amène à s'interroger sur l'identité du texte auto-traduit : où se trouve l'original au regard des versions existantes ? Dès le titre d'un ouvrage paru en 1985 consacré au bilinguisme, Julien Green semble répondre par avance à ce genre d'interrogations en forme de paradoxe : Le langage et son double. The Language and its Shadow, titre en miroir où au " double " répond l'ombre portée (" shadow "), mais aussi miroir de la traduction, dans la mesure où celle-ci est coutumière de telles métamorphoses, quand elles ne sont pas bien plus spectaculaires. Le changement de langue, pour le bilingue comme pour l'écrivain, comporterait ainsi une part irréductible d'altérité, semblable à un jeu de miroirs nabokovien. Confondant un peu vite altérité et altération, certains se rappelleront sans doute qu'il est courant de dire que traduire, c'est trahir. Mais une telle critique, quelle que soit la forme qu'elle revête, est au bout du compte toujours négative et s'avère manifestement inopérante quand on voit comment Beckett ou Nabokov passent de l'autre côté du miroir : leurs œuvres bilingues appellent une critique positive de la traduction, autrement dit une poétique. |
Côte titre : | L8/26801 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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L8/26801 | Livre | Univ. Sétif 2 | Transféré Exclu du prêt |
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