Titre : | Le Monde corporeI de la constitution interactive du soi |
Auteurs : | Bernard Andrieu ; Alain Berthoz |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Lausanne : L'Age d'Homme, 2010 |
Collection : | Etre et devenir |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-8252-3922-6 |
Format : | 1 vol. (242 p.) / couv. ill. en coul. / 22 cm |
Note générale : | Bibliogr. Index |
Langues originales: | |
Index. décimale : | 100 (Philosophie et psychologie) |
Catégories : |
Ouvrages > Philosophie et disciplines connexes > Philosophie Ouvrages > Philosophie et disciplines connexes > Psychologie |
Mots-clés: | Corps : psychologie Corps : philosophie Philosophie intercorporelle |
Résumé : | Voici un ouvrage aussi difficile que fondamental. Difficile : attention, texte de haute volée où les références en phénoménologie, neurosciences et psychanalyse fusent de toute part ! Fondamental : cela vaut la peine de s’accrocher, si on en juge par l’importance de la thèse défendue. « Ce livre défend la thèse de l’incorporation du monde et de ses effets sur le vécu corporel du sujet humain » (p. 9). Décodons. La « constitution interactive du soi », c’est la construction d’un sujet. Cette constitution passe d’abord par le corps. L’auteur se situe dans la lignée des philosophes (comme Maurice Merleau-Ponty), des psychanalystes (comme Didier Anzieu) ou encore des neuroscientifiques (comme Francesco Varela, Alain Berthoz ou Marc Jeannerod) qui veulent inscrire l’esprit dans le corps. Contre le « cérébrocentrisme », l’auteur soutient que l’esprit n’est pas un dispositif de traitement de l’information désincarné : le cerveau est en interaction avec un corps. D’un côté, le cerveau « cérébralise » le corps (en dirigeant les actions). D’un autre côté, le cerveau est «in-corporé », c’est-à-dire plongé dans un organisme qui l’irrigue de toutes parts et lui transmet des informations en provenance du monde. De même, le monde et le corps entretiennent des relations écologiques. Le corps ne préexiste pas au monde. Dès le stade fœtal, il est désormais connu que le cerveau se construit en contact avec le monde (à travers le goût, l’audition, le toucher). D’où l’importance que les psychanalystes du nourrisson ont accordé à la bouche (qui dévore, suce) et à la peau (point de contact avec le monde). Mais ce n’est pas pour autant le monde extérieur qui façonne le sujet à travers les sens : il y a bien une « incorporation » réciproque entre le corps et le monde. |
Côte titre : |
L8/26831-26832 |
Exemplaires (2)
Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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L8/26832 | Livre | Bibliothèque centrale | Disponible |
L8/26831 | Livre | Univ. Sétif 2 | Transféré Exclu du prêt |
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